Films policiers
Speed (1994)
Etats-Unis / 1994/ 1 h 56 min.
Réalisateur(s) : Jan de Bont
Acteur(s) : Keanu Reeves, Sandra Bullock, Dennis Hopper,,...
Howard Payne, terroriste psychopathe et policier à la retraite, prend en otage les usagers d'un ascenseur dans un immeuble d'affaire à Los Angeles. Il réclame une rançon en menaçant de le faire sauter. Mais son projet échoue à cause d'un jeune policier, Jack Traven, et de son partenaire Harry Temple, membres des forces spéciales de sécurité américaines. Quelques temps plus tard, Howard Payne est bien décidé à prendre sa revanche. Il pose alors une bombe dans un bus, qui explosera si celui-ci se met à rouler à moins de 50 miles à l'heure . Il s'arrange pour faire monter Jack Traven à bord du bus… Aidé d'Harry et de la police qui le soutiennent par téléphone et surtout des passagers du bus, dont la charmante Annie, Jack parviendra-t-il à déjouer les plans du terroriste ? A toute vitesse bien sûr !
En résumé
Le réalisateur : Jan de Bont
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Né en 1943 aux Pays-Bas, Jan de Bont débute en réalisant des courts-métrages, puis il se tourne vers la photographie. En 1971, il participe en tant que chef opérateur au film Business is Business de Paul Verhoeven. Par la suite, il exercera ce métier sur de nombreuses super-productions américaines : Le Diamant du Nil, A la poursuite d'Octobre rouge, Basic Instinct, L'Arme fatale 3 et surtout Piège de cristal, qui lui donne une reconnaissance internationale.
En 1994, il réalise son premier film, Speed, qui rencontre un gros succès au box-office : près de 350 000 000 de dollars ! Pourtant, faute de moyens au départ, il fait jouer des acteurs encore peu connus dont Keanu Reeves, qu'il avait remarqué dans un autre film d'action, Point Break, extrême limite (1991). Le couple qu'il forme dans le film avec une autre débutante, Sandra Bullock, charme les spectateurs... Mais le film doit surtout son succès à son rythme endiablé et à ses cascades spectaculaires.
Le deuxième film de Jan de Bont, Twister, aussi spectaculaire et grand public, remporte également un bon succès. En revanche, les trois suivants, Speed 2 : Cap sur le danger, Hantise et Lara Croft : Tomb Raider, seront des échecs critiques et commerciaux. Depuis, Jan de Bont n'a pas fait d'autres films.
Hommage aux cascadeurs
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Ce qui fait, aux yeux des amateurs, la grande réussite de Speed, est la qualité de ses cascades. Aujourd'hui, la grande majorité des effets spéciaux se crée derrière un écran d'ordinateur... Pour Speed, Jan De Bont ne voulait pas de prises de vues en studio et a tourné toutes les scènes du bus en extérieur. Comme c'était trop dangereux de le faire au milieu de la circulation habituelle de Los Angeles, il a utilisé une autoroute en construction, sur laquelle il a ajouté des voitures conduites par des figurants et... des cascadeurs. Car il y a de la casse ! Le bus, par exemple, n'est pas un, mais douze bus qui ont tous fini en bien mauvais état...
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Ainsi, dans l'une des scènes clé du film, un vrai bus saute depuis une rampe et effectue un vrai saut, certes pas aussi grand que celui du film et sans le trou en-dessous, mais quand même ! C'est un cascadeur seul qui le conduit (les passagers sont des mannequins), il est retenu par des harnais afin de ne pas souffrir à l'atterrissage. Un tel saut est en effet très violent et parfaitement improbable dans les conditions du film…
Les cascadeurs ont pour mission de remplacer les acteurs quand la situation qu'on veut leur faire jouer présente trop de risques pour eux. Il faut en effet beaucoup d’entraînement pour (sans se faire mal bien sûr) sauter d'une voiture qui roule, faire faire un virage à 180° à un bus, escalader un building ou même simplement tomber de cheval… Les cascadeurs savent évaluer les risques, ils tiennent à la vie autant que les acteurs ! Mais pour Speed, Jan de Bont a convaincu Keanu Reeves de réaliser lui-même beaucoup de ses cascades pour les rendre plus crédibles : dans le chariot sous le bus, c'est lui, lui aussi qui descend la tête en bas dans la cage d'ascenseur, lui qui saute de la voiture vers le bus... Il a suivi pour cela un entraînement spécial et il paraît qu'il s'est bien amusé !
Speed = vite = 100 % action !
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Speed, avec son suspense qui ne s'arrête jamais, ses cascades spectaculaires et parfaitement improbables, ses gentils héros beaux comme des dieux et son méchant très méchant, est un classique du "film d'action", genre cinématographique qui n'en est pas vraiment un mais qui comporte les éléments décrits ci-dessus. En effet, de nombreux films policiers, fantastiques, de science-fiction, voire des films de guerre ou des westerns peuvent être considérés comme des films d'action. Speed comporte d'ailleurs une intrigue policière, de même que Point Break, extrême limite (dans lequel un policier infiltre un gang de braqueurs) ou encore Piège de cristal (un policier doit affronter des méchants qui ont pris un immeuble en otage). Ce mélange policier/action a connu son heure de gloire à la fin des années 80 et au début des années 90 avec les films cités ci-dessus et bien d'autres : L'arme fatale (4 films), Bad Boys 1 et 2, True Lies, la saga des Mission impossible,…
Cours, Keanu, cours !
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