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Cinéma fantastique

The Mask (1994)

Etats-Unis / 1994 / 1 h 32 min.

Réalisateur(s) :  Chuck Russell

Acteur(s)Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Greene...

Stanley Ipkiss est un banal employé de banque. Il voue une passion aux cartoons de Tex Avery. Un soir, il trouve un masque ancien, doté de pouvoirs surnaturels qui révèlent en l’exagérant la personnalité de son possesseur. Chaque fois qu'il le porte, il devient The Mask, personnage loufoque, sûr de lui et plein de ressources qui défraie la chronique. C’est alors qu’il rencontre la charmante Tina, chanteuse de cabaret, qu’il envisage de séduire… Quitte à utiliser le masque pour cela ! Mais il est loin de deviner dans quelle aventure cela va l’entrainer…

En résumé
Du comics au film, histoire d'un succès
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Le réalisateur de ce film, Chuck Russell, est également un producteur et un scénariste. The Mask reste certainement son plus gros succès à ce jour. Il s’était néanmoins fait remarquer auparavant en réalisant le troisième épisode de la saga Freddy en 1987. Par la suite, le seul film marquant de sa filmographie est un blockbuster, Le Roi Scorpion, avec Dwayne Johnson, en 2002. Un film qui est loin d’être un chef d’œuvre… mais qui aura quand même 4 suites, typiques de ces films en série destinés à produire du grand spectacle sans se soucier d’un scénario solide.

The Mask aurait dû connaître la même destinée mais il n’y aura finalement qu’une suite, Le Fils du Mask, en 2005, soit 10 ans après. Jim Carrey n’y joue pas et le film est plutôt mauvais. Certes les effets spéciaux ont progressé mais l’histoire manque de cohérence. Alors que The Mask est un véritable hommage aux films de gangsters et aux cartoons, sa suite est une sorte de fourre-tout comique basé sur l’affrontement entre un bébé et un chien et destiné à faire surtout rire les enfants. L’aventure de la saga s’arrêtera donc, dans l’immédiat, avec ce deuxième opus.

The Mask est inspiré d’un comics (terme utilisé pour désigner la bande dessinée américaine) dont le premier volume est paru en 1987. La BD n’a rien à voir avec l’univers du film : si ce dernier est destiné à un public familial, les comics sont ultra violents et sanglants ! Dans chaque volume le masque est récupéré par un inconnu qui obtient ainsi d’énormes pouvoirs, mais ne s’en sert finalement que pour se venger de personnes qui ont pu lui faire du mal auparavant. Tandis que dans le film, le gentil Stanley garde un bon fonds et finit par se débarrasser du masque et de ses démons…

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Jim Carrey, acteur élastique et gimaçant...
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Le film doit surtout son succès au talent de son acteur principal, Jim Carrey. Né au Canada, il se découvre très tôt un talent pour l’imitation, joue des numéros de stand-up dans quelques cabarets puis décide à 19 ans d’aller tenter sa chance aux Etats-Unis. Il s’y produit de nouveau sur scène puis finit par être remarqué par le cinéma. Il joue d’abord quelques petits rôles mais c’est l’année 1994 qui le révélera définitivement. En effet, il se retrouve tête d’affiche de deux films qui obtiendront un gros succès : The Mask bien sûr, mais aussi Ace Ventura, détective pour chiens et chats, rapportant à leurs studios respectifs plusieurs millions de dollars alors que Jim Carrey, débutant, n’avait touché qu’un petit cachet… Il sera mieux payé par la suite ! Notamment pour deux autres films en 1995 où il exploite encore ses talents de personnage élastique et grimaçant, Dumb and Dumber puis Batman forever. Dans ce dernier il interprète un vrai méchant, de nouveau très inspiré par les personnages des cartoons et assez proche du Mask dans ses pires moments…

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Deux couvertures des comics,  où l'on découvre un personnage beaucoup moins sympathique...

En 1994 on est au début des effets spéciaux numériques et le film est loué à sa sortie pour la qualité de ses quelques trucages. Mais l’essentiel des scènes repose sur Jim Carrey… Parfaitement maquillé, il joue de son corps souple et élastique dont il fait ce qu’il veut, et régale le spectateur de ses fameuses grimaces !

Son comique s’inspire des dessins animés de Tex Avery et des Looney Tunes. On y retrouve par exemple le loup dont les yeux sortent de leurs orbites quand il voit une jolie femme, on retrouve aussi Taz, le diable de Tasmanie tourbillonnant sur lui-même dans les Looney Tunes, ou encore tous ces accessoires que seul le dessin animé peut inventer, tel l’énorme maillet qui surgit d’une toute petite poche. Quand le Mask se déchaine, il reprend aussi de nombreuses répliques de films pour les parodier. Les jeunes spectateurs que vous êtes auront peut-être du mal aujourd’hui à les identifier mais à l’époque, cet hommage fonctionne !

Enfin, l’autre atout du film est indéniablement la charmante Cameron Diaz, un mannequin repéré par les producteurs du film qui lui proposent le rôle. N’ayant aucune expérience d’actrice, elle décide de prendre en express des cours de comédie et se révèle très talentueuse ! Elle le confirmera en 1998 avec une autre comédie, Mary à tout prix, où elle montre une fois de plus sa capacité à se moquer d’elle-même et de ce que son physique renvoie. Cameron Diaz a mené depuis une belle carrière comprenant aussi des rôles plus dramatiques et même des films d’action.

En 2019 la Warner a annoncé vouloir faire une nouvelle suite à The Mask, incluant impérativement Jim Carrey afin de ne pas reproduire l’échec du deuxième volet. Il paraît que l’acteur est d’accord… mais la crise sanitaire est arrivée et le projet ne semble pas avancer !

Alors en attendant on revoit avec plaisir le premier film… Splendid !!!

Jim Carrey dans le rôle de l'Homme-Mystère dans le film Batman Forever (1995)

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