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Cinéma muet

“Cinéma : était muet de naissance” // Tristan Bernard

Et oui, à sa naissance en 1895, le cinéma était muet… ou plutôt non sonore ! En effet, les capacités techniques de l’époque ne permettaient pas de diffuser ensemble l’image et le son. Mais les projections n’étaient pas pour autant silencieuses ! Elles étaient généralement accompagnées d’un musicien et parfois d’un bonimenteur qui racontait aux spectateurs ce que se disaient les personnages du film et commentait l’histoire. Par la suite, les intertitres (ou cartons avec du texte) se sont généralisés. Quand il fut enfin possible d’inscrire le son sur la pellicule à la fin des années 20, on ne tourna très vite plus aucun film muet et de nombreux artistes, cinéastes ou acteurs, durent mettre fin à leur carrière, incapables de s’adapter aux nouvelles contraintes du cinéma parlant. En comparaison, la généralisation de la couleur fut beaucoup plus longue à se mettre en place !

 

Car l’écriture d’un film et surtout le jeu d’acteur ne sont pas du tout les mêmes dans un film muet ou dans un film parlant. Le muet nécessite de renouveler sans arrêt l’attention du spectateur par de nombreux rebondissements, souvent  comiques – c’est la grande époque du burlesque, ou par des expressions faciales significatives des émotions ressenties. Aujourd’hui quelques cinéastes cherchent à reproduire ce cinéma. Dans notre sélection par exemple, ne manque pas le film The Artist, un muet tourné en… 2011 !

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